Retour de croisière, je découvre ce fil. Ma participation : comment remplacer la tresse d'un presse-étoupe classique ? La tresse neuve de la bonne section devra être coupée en anneaux au même nombre que précédemment. La coupe se fera en biais de telle sorte que la coupe se referme à la pression . Chaque anneau aura sa coupe décalée de la précédente de 1/3 de tour de façon à prévenir une possibilité de chemin pour l'eau. Mon conseil avec un presse-étoupe classique. En fonctionnement, le presse-étoupe doit laisser passer un peu d'eau pour sa "lubrification" et son refroidissement. Par contre, à l'arrêt (pour une longue période) il faut le resserrer de façon à stopper toute entrée d'eau. Revenir au serrage précédent quand on repart. Fastidieux mais malin. Erick
+1 c’est tout à fait ça 👍🏻, Je me méfie définitivement des joints à lèvres, soufflet, pour avoir subi des avaries qui auraient pu mal se terminer. J’en ai parlé il y a quelques années . Dans un Port à marée, il faut réamorcer la ligne d’arbre en compressant le soufflet à chaque appareillage sinon le joint n’est plus lubrifié .
Le bateau, c'est de la méthode et de la routine. Toute option entraîne la nécessité d'une gestion appropriée liée à cette option. Un système qui prendrait complètement en charge la gestion de sa présence à bord serait d'une complexité probablement antinomique soit sur le plan financier soit technique. Exemple l'alignement de l'arbre d'un moteur . Peut-on faire l'économie d'un contrôle du dit alignement à période définie. La réponse est: on peut (malheureusement) mais on ne devrait pas. Un aviateur n'a pas cette liberté, vivant en 3 D. Le marin a cette chance de ne vivre qu'en 2 D (sauf hauteur des vagues !) Morale : quelque soit le choix de son presse-étoupe, il faudra se livrer à une surveillance méthodique. Erick