Re: Négocier les vagues
Publié : lun. 28 avr. 2025, 2:14 pm
Vaste question!
Cà dépend d'abord de la direction du vent et des vagues.
Le cas général c'est au près avec du vent et la mer du vent de face.
La technique de Tabarly peut s'envisager avec un bateau lourd, ancien, aux extrémités fines avec de grands élancements jusqu'à une certaine taille de vagues.
Les bateaux modernes avec peu d'élancements et une carène plate en avant de la quille vont taper rapidement.
Si on a confiance en son bateau on peut continuer sous pilote en laissant taper. C'est la méthode violente. j'ai fait ça au près océanique pendant 23 jours. Il faut être en mesure de le supporter.
Sur mon unité j'essaie de limiter les chocs qui sont parfois très violents quand on tombe dans le creux d'une vague bien abrupte. Alors il faut prendre la barre et essayer de lire la mer pour trouver le chemin le moins chaotique.
C'est à dire zigzaguer légèrement pour éviter les vagues les plus abruptes. Une autre chose, pour éviter de retomber en tapant dans le creux de la vague j' essaye d'abattre au sommet de la vague pour coller a la mer pendant la descente.
De toutes façons en Méditerranée, surtout par Tramontane ou Mistral, la mer est très courte et il est illusoire de penser qu'au près on ne va pas taper.
On peut franchir quelques vagues adroitement, mais il en arrive toujours une ou on va taper copieusement, le bateau ralentit et il faut relancer pour retrouver sa vitesse.
Reste le problème de la nuit, là surtout quand il n'y a pas de lune, il faut bien accepter les chocs.
Si ils deviennent trop violents, une seule solution, ralentir le bateau.
Et au delà, il nous reste la cape.
Au portant c'est un autre problème.
Amitiés
Cà dépend d'abord de la direction du vent et des vagues.
Le cas général c'est au près avec du vent et la mer du vent de face.
La technique de Tabarly peut s'envisager avec un bateau lourd, ancien, aux extrémités fines avec de grands élancements jusqu'à une certaine taille de vagues.
Les bateaux modernes avec peu d'élancements et une carène plate en avant de la quille vont taper rapidement.
Si on a confiance en son bateau on peut continuer sous pilote en laissant taper. C'est la méthode violente. j'ai fait ça au près océanique pendant 23 jours. Il faut être en mesure de le supporter.
Sur mon unité j'essaie de limiter les chocs qui sont parfois très violents quand on tombe dans le creux d'une vague bien abrupte. Alors il faut prendre la barre et essayer de lire la mer pour trouver le chemin le moins chaotique.
C'est à dire zigzaguer légèrement pour éviter les vagues les plus abruptes. Une autre chose, pour éviter de retomber en tapant dans le creux de la vague j' essaye d'abattre au sommet de la vague pour coller a la mer pendant la descente.
De toutes façons en Méditerranée, surtout par Tramontane ou Mistral, la mer est très courte et il est illusoire de penser qu'au près on ne va pas taper.
On peut franchir quelques vagues adroitement, mais il en arrive toujours une ou on va taper copieusement, le bateau ralentit et il faut relancer pour retrouver sa vitesse.
Reste le problème de la nuit, là surtout quand il n'y a pas de lune, il faut bien accepter les chocs.
Si ils deviennent trop violents, une seule solution, ralentir le bateau.
Et au delà, il nous reste la cape.
Au portant c'est un autre problème.
Amitiés