Le Bar Du Port

Ah si, le gilet est quelquefois capelé en régate quand le pavillon Zulu est envoyé sur le bateau comité.
Amitiés

En fait, je philosophe du fond d’un canapé à Paris où je garde mon petit-fils en raison d’une grève de crèche.
Le bateau est capable d’encaisser plus que ce que nous sommes susceptibles de lui demander dans les navigations que nous envisageons.
Exception faite des épisodes météo tels ceux observés en été il y a 2 ans en Corse et l’été dernier aux Baléares qui par leur coté exceptionnel échappent à toute rationalité.
Peut-on se sentir en sécurité dans de tels phénomènes ?
Par ailleurs en petite régate puisque maintenant c’est plus de la moitié de mes navigations, jusqu’où puis-je pousser la prise de risque avec un équipage septuagénaire?
S’aventurer sur la plage avant dans le clapot avec de la gîte n’est plus aussi facile que ce soit pour rentrer une bavette ou préparer un envoi de spi.
Ayant à bord un très bon barreur, je préfère souvent gérer ces tâches avec parfois une petite poussée d’adrénaline. C’est dans ces occasions que je devrais porter un gilet, sans la longe qui est vraiment handicapante, en considérant que mon équipage ou les bateaux voisins peuvent me récupérer.
Voilà, c’est une navigation très différente de celle de Igloo et il en résulte des notions d’insécurité et de prise de risques très différentes.
Amitiés

Entièrement d'accord avec chacha3 mais on déplace le sujet.
Si je prend des risques, je dois assumer la dose d'insécurité induite.
Mon propos, en croisière, peut-on ne pas prendre de risques si on a un bateau bien équipé et pensé pour optimiser le sécurité donc annuler ce sentiment d'insécurité ressenti par un grand nombre.
Ma conviction est que oui.
Mais bien équiper son bateau, c'est compliqué et ça peut être cher.
D'une part et d'autre part adopter le comportement le moins risqué nécessite expérience et "philosophie".
On est tellement dopé à la performance et à l'esprit de compétition qu'on s'impose des comportements qui présentent plus de risques que nécessaires.
Un exemple (mon dada). Nos bateaux dans l'immense majorité ont un génois enrouleur et une GV. La manœuvre de l'enrouleur si le bateau est bien pensé, est d'une facilité évidente. La manœuvre de la GV restera toujours problématique selon la force ou la direction du vent sans parler de l'état de la mer.
Qui vous impose de l'envoyer ? Et si vous l'envoyez vous acceptez d'affronter les problèmes potentiels.
Une confidence. Mon TDM: 54000 nm dont 48000 nm sans GV. C'est vrai vitesse moyenne 5 nds (peu pour un 12 m au portant) mais jamais touché la barre puisque sous régulateur d'allure (nécessité d'équilibrer).
C'est possible d'être "peinard" sur son bateau en toute sécurité.
Igloo persuasif ?

Igloo a dit : « On est tellement dopé à la performance et à l'esprit de compétition qu'on s'impose des comportements qui présentent plus de risques que nécessaires. »

C’est exactement ça.
Amitiés

Jusqu'à récemment j'ai embarqué sur un J111 basé à Antibes et donc participé aux classiques de la région. La plus belle: la SNIM.
Sensations garanties et prises de risques maximum.
Ça peut coûter cher chez le voilier.
Igloo volontaire

le débat sur le port de gilet de sauvetage, port d'un harnais de sécurité sont des marronniers des discussion sur internet . comme on est sur l'eau et encore dans une espace de liberté chacun en son âme et conscience ...

Oui ça coûte cher chez le voilier!
Amitiés