Le Bar Du Port

Tout le monde connaît l'échelle de l'amiral Beaufort
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Beaufort
De Force 0 à Force 12, de 0 nd à+ 64 nds, par plage en augmentation de 3 nds à 7 nds par plage.
On a donc bien une idée de la vitesse du vent par Force pas de la puissance du vent par Force car la formule fait appel au carré de cette vitesse P= 0,663V2.
Si on prend la vitesse limite supérieure par force portée au carré et qu'on affecté le nombre 1 pour Force 1, on aura l'expression de la puissance par force comparée à Force 1.
Ainsi la progression de la puissance force après force sera exprimée par cette suite
1/4/11/28/49/81/121/177/245/336/441 pour
F1/F2/F3.......
On voit que entre F7 (121)et F9 (245), on double la puissance alors que la vitesse passe de 33 à 47 nds un gros tiers de plus seulement.
Voilà en espérant que tout ça ait un intérêt ?
Igloo incertain

Apparemment le post a décoiffé tout le monde !
Il faut dire qu'avec Mélissa la puissance du vent n'est plus à démontrer.
Igloo présent

ʺ Le degré Beaufort est égal à l'entier le plus proche de la racine cubique du quotient par 9 du carré de la vitesse du vent en km/h. ʺ

C’est là que tu vois qu’un amiral, ça ne sert pas juste à parader en grand uniforme sur un pont briqué de frais.

Du coup, on aura bien compris que la pression sur la coque et le gréement augmente au carré de la vitesse du vent. Ainsi, la différence entre force 3 et force 9 ne représente pas un triplement de la pression du vent, mais presque 21 fois plus.

Partant de ce constat, on comprend aussi pourquoi on a trois bandes de ris dans nos grand-voiles, et que la réduction de voilure doit se faire en anticipant sur l’évolution du vent d’autant que la conception des bateaux modernes et leurs équipements les rendent de plus en plus vulnérables.
Les coques sont plus hautes, la surface des grand-voiles a sensiblement augmenté ces dernières décennies avec pour conséquence que les mâts et les bômes s’allongent et s’épaississent aggravant le fardage ainsi que les capotes, biminis, lazy-bags et cagnards qui y participent bien aussi.

Cela explique aussi que le dernier coup de vent bref mais méchant – 46knt dans le port – ait fait quelques dégâts sur des gênois mal enroulés qui sont partis en lambeaux et ait cassé quelques drisses usagées reconverties en amarres ( c’est l’échelle sociale, ça) en laissant le soin aux bateaux voisins de maintenir les sinistrés sur leur poste,

C’est bien qu’Igloo nous ait fait une petite piqûre de rappel.

Salut
Oui les génois mal enroulés ca ne pardonne pas par fort vent.
Lorsque je quitte le bateau, j'enroule autour du génois ma drisse de spi pour le "saucissonner"

Sage précaution !
Il n'y en a plein d'autre:
- bloquer la manœuvre d'enroulement avec un noeud en aval du taquet coinceur.
- bloquer le point d'écoute du génois avec un bout ou un velcros en enlevant les écoutes du génois que l'on range dans un sac à l'abri des UV pour les faire durer encore et encore.
Sans écoute le génois n'a plus tendance à se dérouler !
Je faisais ça et lorsque j'ai vendu mon bateau après un TDM, l'acheteur m'a remercié pour mes écoutes quasi neuves.
On ne réalise pas combien les UV dégradent la matière alors que le bateau ne navigue pas, surtout dans les tropiques.
Igloo tatasse